• La destruction et la fragmentation des habitats (urbanisation, intensification des pratiques agricoles, infrastructures de transport) ;
• La surexploitation des ressources et des espèces (surpêche, déforestation) ;
• Les pollutions d’origine domestique, industrielle et agricole ;
• L’introduction d’espèces exotiques ;
• Le changement climatique, qui obligera de nombreuses espèces à migrer.
Pour vivre, les animaux et les végétaux ont besoin de se déplacer afin d’assurer leurs besoins vitaux (alimentation, repos, reproduction…).
Mais les milieux sont de plus en plus fragmentés et ces coupures peuvent entrainer l’extinction d’une espèce localement. Le Pays du Giennois est parcouru par des barrières naturelles (la Loire) et construites par l’Homme (A77, N7, voie ferrée, clôtures) qui empêchent les espèces de se déplacer.
La TVB a été instaurée par le « Grenelle de l’environnement » en 2010 dans le but de (re)constituer un réseau écologique cohérent pour permettre aux espèces de continuer à se déplacer. C’est un outil innovant qui prend en compte la biodiversité dite « ordinaire », c’est-à-dire des espèces et des milieux communs. Jusqu’à aujourd’hui, seulement des espaces naturels remarquables et des espèces emblématiques bénéficiaient d’outils de préservation (parc naturel, arrêté de biotope, …).
La TVB est un ensemble de continuités écologiques formées par des réservoirs de biodiversité reliés par des corridors écologiques.
Composantes indissociables :
• le vert représente les milieux terrestres : forêts, prairies…
• le bleu correspond aux milieux aquatiques : cours d’eau, zones humides (fleuves, rivières, étangs, marais…)
La TVB est identifiée à différentes échelles territoriales :
• A l’échelle régionale, un Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE), est élaboré conjointement par l’Etat et la Région Centre. Il a été adopté par délibération du Conseil Régional du 19 décembre 2014 et par arrêté préfectoral n°15.009 du 16 janvier 2015. SRCE Région Centre
• A l’échelle locale, dans les documents de planification (SCoT) et d’urbanisme réglementaire (PLU, CC).
En effet, les SCOT, PLU/PLUi, cartes communales ou les projets (notamment les infrastructures linéaires) des collectivités territoriales et de leurs groupements compétents en matière d’aménagement de l’espace ou d’urbanisme doivent prendre en compte les schémas de cohérence écologique lors de leur élaboration ou de leur révision.
Les documents de planification et les projets doivent également préciser les mesures permettant d’éviter de réduire, et le cas échéant, de compenser les atteintes aux continuités écologiques que leur mise en œuvre est susceptible d’entraîner.